Je suis photographe, mais je suis aussi une femme
- Véra Cavaciuti
- 28 mars
- 1 min de lecture
Il y a des tempêtes qu’on ne voit pas.
Des vagues intérieures qui se lèvent, s’écrasent, recommencent.
Des cicatrices que personne ne devine.
Des silences qui disent bien plus que mille cris.
Dans mes séances, je photographie ce qui ne se dit pas.
Ce que le corps garde en mémoire.
Ce que les femmes portent sans jamais l’imposer.
Ces émotions invisibles qui traversent la peau, les gestes, les regards.
Elles sont là, partout : dans la tension d’un bras, dans la retenue d’un souffle,dans une larme qu’on laisse couler enfin,dans un éclat de rire qui éclate malgré tout.
Pendant longtemps, on a demandé aux femmes d’être fortes.
Mais on leur a imposé une force sans faille, sans fissures, sans faiblesses.
Une force qui ne laisse pas de place à la fatigue, au doute, à la tristesse.Et pourtant…
C’est dans ces fissures que la lumière passe.
Je crois à une autre forme de force.
Une force vulnérable, sensible, humaine.
Une force qui pleure, qui tremble, mais qui continue d’avancer.
La force d’être soi.
Entièrement.
Quand je photographie une femme, je ne cherche pas à la faire "paraître".
Je cherche à la révéler.
Dans ce qu’elle est.
Dans ce qu’elle ressent.
Dans ce qu’elle tait.
Et parfois même dans ce qu’elle découvre d’elle-même, au moment du déclenchement.
Ce projet, ce réel, ce regard…
C’est ma manière à moi de dire : vos émotions ne sont pas faiblesvos silences ne sont pas videsvos combats ne sont pas invisibles.
Et si vous osiez, vous aussi, vous révéler ?
Osez vous révéler®
Car votre vérité mérite d’être vue.
Et votre force, d’être honorée.
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