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Ambiguïté et désillusion : apprendre à reconnaître l’évidence

  • Photo du rédacteur: Véra Cavaciuti
    Véra Cavaciuti
  • 23 févr.
  • 2 min de lecture

Quand le flou devient insupportable : savoir dire stop, une paranthèse à la lâcheté du grossophobe


Il arrive parfois que l’on se retrouve dans une situation ambiguë avec quelqu’un. Un jeu de chaud et de froid qui s’installe, une incertitude constante qui nous use, un silence qui en dit long. Et pourtant, on essaie, on questionne, on attend un signe clair. Mais au bout du compte, l’évidence finit par s’imposer : l’autre ne montre rien, ne dit rien, et surtout, ne fait rien.


L’illusion du doute


On a souvent tendance à se raccrocher à des gestes, à des attentions ponctuelles, à des petits indices qui pourraient signifier que l’autre ressent quelque chose. Mais les faits sont là : quand une personne est intéressée, elle le montre. Pas uniquement par des services rendus ou des échanges polis, mais par une présence constante, un engagement réel.


Mon frère l’a bien résumé : mes tentatives répétées avaient un sens, mais l’absence de réponse en avait un aussi. Ce n’est pas que l’autre ne comprend pas, c’est juste qu’il choisit de ne pas s’engager, de ne pas clarifier. Et au bout d’un moment, le flou n’est plus une zone d’attente, c’est une réponse en soi.


La dignité avant tout


Il y a cette envie naturelle de poser les choses clairement, de provoquer une réaction, d’obtenir enfin une vérité, quelle qu’elle soit. Mais il y a aussi cette nécessité de se respecter soi-même. Si l’on doit quémander des réponses, ce n’est pas bon signe. Si l’on doute en permanence, c’est qu’il manque quelque chose d’essentiel : une vraie réciprocité.


Alors oui, il y a peut-être un blocage, une peur, une retenue chez l’autre. Mais s’il n’en parle pas, s’il ne donne rien, alors que reste-t-il ? On ne peut pas avancer seul dans une relation. Et l’amour, ou même l’attachement, ne devrait jamais être un champ de bataille où l’on se demande sans cesse si l’on est en train de perdre.


Lâcher prise pour se retrouver


Finalement, le plus grand acte d’amour envers soi-même, c’est de refuser de rester dans le doute. C’est décider de ne plus investir là où l’on ne reçoit rien en retour. C’est accepter que l’autre ne soit pas prêt, pas impliqué, ou tout simplement pas intéressé, et ne pas chercher à forcer les choses.


Quand on plaît à quelqu’un, il n’y a pas de place pour le doute. L’autre est là, il s’exprime, il agit. Il ne reste pas en retrait à observer en silence. Et surtout, il assume ce qu’il ressent, indépendamment des diktats ou du regard des autres.


Alors aujourd’hui, c’est stop. Pas par dépit, mais par respect pour moi-même. Parce que l’amour, ou même simplement l’intérêt sincère, ça ne se devine pas : ça se prouve.

 
 
 

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